Une personne que j’aime beaucoup m’a donné un petit livre de 1883 à l’usage des écoles commerciales des pensionnats pour demoiselles et des candidats au certificat d’études primaire écrit par M.P. Leyssenne. Ce manuel était inscrit sur la liste des ouvrages fournis gratuitement par la ville de Paris à ses écoles communales. Il s’agit de la vingt-quatrième édition de Paris ‘Librairie classique Armand Colin et Cie 1,3,5 rue de Mèzières (à côté de la mairie St Suplice) Paris. Ce manuel est daté de 1883 !
Il est impressionnant de lire le contenu de ce livre ! Que de régression depuis ces années là! La calculette n’existait pas, toutes les fractions étaient calculées manuellement, des explications sont aussi données sur la racine carrée et la racine cubique afin de trouver une valeur en faisant un calcul mental. Que de réflexions et de concentration ces gens là devaient fournir ! Des connaissances globales inattendues, le fil à plomb du maçon en est un exemple. Il y est aussi décrit et utilisé à outrance le produit en croix appelé la règle de trois (dans mon manuel, l’explication est donnée pages 133,134 et 135, ensuite, il est utilisé presque tout le temps), la preuve par neuf d’une multiplication y est aussi décrite, elle est expliquée dans mon livre page 92 et 93.
- Extrait de ce livre de 1883 : le mot divisible est expliqué dans mon livre page 78 mais dans ce livre :’ Un nombre est divisible par un autre , lorsqu’il contient cet autre un nombre exact de fois’.
- Nombre premier (dans mon livre page 78 et 79 ) dans le livre de 1883 : On appelle nombre premier tout nombre qui n’est divisible par aucun autre nombre, excepté par lui-même et par l’unité’.
- ‘L’inconnu, c’est à dire la valeur que l’on cherche est déjà appelée ‘x’.
- Il est expliqué l’utilisation de la balance ordinaire, de la balance romaine…
- Il est expliqué la décomposition d’un nombre en facteur premier ..Il y a beaucoup de notions qui seront expliquées dans mon second manuel.
- La règle de trois dans ce manuel 1883 : ‘On appelle règles de trois , des questions qui peuvent se résoudre au moyen de proportions dans chacune desquelles trois termes sont connus. De là ce nom de règle de trois qui est resté à ces questions, quoiqu’on puisse les résoudre aussi et plus facilement par la méthode de réduction à l’unité, la seule dont il soit parlé dans les programmes….’
Les bases sont les notions vues dans mon premier livre. On ne peut pas comprendre les mathématiques sans avoir des bases solides.
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